Diabète - Les jeunes de plus en plus concernés

La journée mondiale du diabète avait lieu aujourd’hui 14 novembre.
Présenté comme l'épidémie silencieuse du XXIe siècle, le diabète poursuit inexorablement son ascension.
En Suisse, 6% de la population est concernée.
Il existe deux types de Diabète.
Le Type 1 se déclare généralement dans l’enfance ou l’adolescence, c’est une maladie auto-immune, qui se caractérise par le fait que le pancréas ne produit absolument plus d’insuline.
Le Diabète de Type 2 se déclare lui après 40 ans et est généralement lié au surpoids, à l’obésité et au manque d’activité physique.
Mais il semblerait que cette façon de considérer le diabète en rattachant le Type 1 aux enfants et le Type 2 aux personnes de plus de 40 ans soit aujourd’hui dépassée.
Nous avons vu émerger ces dernières décennies des cas de diabète de Type 2 dès l'âge pédiatrique en rapport avec l’épidémie mondiale d’obésité frappant les enfants et les adolescents, à tel point qu'il devient dans certains pays comme le Japon plus fréquent que le Type 1.
Le diabète de type 2 à l’âge pédiatrique a d’abord été décrit en Amérique du Nord puis au Japon. Malgré la grande variabilité géographique et alors que l’Europe fait partie des zones de faible prévalence, nous avons également assisté sur les dernières décennies à l’émergence puis l’accroissement des nouveaux cas de diabète de type 2 dans différents pays d’Europe. Il se révèle classiquement chez l’adolescent en surpoids ou obèse.
Des études scientifiques montrent qu'il est pourtant possible d'obtenir la rémission de la maladie en opérant un changement de vie. Sans nourrir de faux espoirs auprès des malades, la communauté scientifique s'accorde pour dire qu'il est possible de voir la glycémie revenir à la normale sans médicaments, surtout si le diabète de type 2 est "récent", soit déclaré il y a moins de 10 ans ce qui est le cas de tous ces jeunes diabétiques.
Ce qui fait drastiquement la différence sur l'évolution de la pathologie est la perte de poids.
Changer le contenu de son assiette, se muscler et pratiquer une activité sportive d’endurance peut permettre de réduire le temps passé en hyperglycémie et donc de retarder la survenue des complications. Et lorsque l’on sait que les complications en France se sont :
- 9 000 amputations d’un membre inférieur par an ;
- plus de 17 000 patients ayant subi un accident vasculaire cérébral imposant une hospitalisation ;
- plus de 11 000 hospitalisés pour un infarctus du myocarde ;
- plus de 4000 personnes diabétiques entrées en insuffisance rénale chronique terminale,
on se dit qu’il est grand temps de repenser son alimentation !!!